Prévenir un accident, c'est se demander si on a fait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son enfant. Sans établir une liste exhaustive des précautions à prendre, qui varient avec l'âge de son enfant, les consignes qui suivent doivent être parfaitement connues et respectées.
Les règles d'or à connaître et à transmettre à son enfant !
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Avant de quitter la maison, j'indique à mes parents ou la personne responsable :
- Où je vais,
- Comment j'y vais (à pied, à vélo...)
- Qui m'accompagne ou avec qui je serai,
- Quand je prévois de rentrer.
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Je refuse de monter dans le véhicule de personnes que je ne connais pas ! |
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J'informe mes parents ou la personne responsable si je m'éloigne de ma maison même si je le fais avec quelqu'un que je connais.
De même si je change mon programme en leur précisant où ils peuvent me joindre. |
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Je n'accepte rien (argent, cadeaux, jeux, friandises) d'une personne que je ne connais pas. Si quelqu'un m'aborde pour m'offrir quelque chose, j'en informe au plus vite mes parents et j'essaie de me rappeler des détails (taille, âge approximatif, couleur des cheveux, des yeux, numéro de plaque de sa voiture...) qui permettrait de l'identifier.. |
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A chaque fois que je le peux, je reste systématiquement en compagnie de mes copains, en évitant de m'isoler. |
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Je conviens d'un mot secret avec mes parents. Si quelqu'un vient me chercher ou me dit de le suivre en prétendant que ce sont mes parents qui le demandent, je peux ainsi vérifier si c'est vrai. Dans le cas contraire je m'éloigne rapidement, ou je crie pour le faire fuir.
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Si un(e) automobiliste s'arrête pour me demander un renseignement, je me tiens hors de portée de ses bras. S'il sort de sa voiture, je m'éloigne rapidement et au besoin je crie pour attirer l'attention, ce qui provoque souvent la fuite de la personne mal intentionnée. J'essaie de me rappeler des détails (taille, âge approximatif, couleur des cheveux, des yeux, numéro de la plaque de sa voiture...) qui permettrait de l'identifier. En rentrant à la maison, je raconte ce qui s'est passé. |
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Je dis NON si quelqu'un cherche à me toucher d'une manière anormale. Je m'éloigne le plus rapidement possible, au besoin je crie, puis je raconte ce qui s'est passé à un adulte de confiance. |
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Si jamais cela se produit quand même et que je me rende compte après coup que ce n'est pas normal, j'en parle sans honte à un adulte en lequel j'ai confiance. |
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Je fais confiance à mes sensations (si je sens qu'une situation n'est pas normale) et je n'hésite pas à parler à mes proches de problèmes qui sont trop grands pour moi, que je ne comprends pas ou que je ne peux régler tout seul (parents, grands frère ou soeur, instituteur, police ou gendarmerie, numéro spécial d'appel d'entraide 119). |
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Il n'est jamais trop tard pour demander de l'aide et améliorer une situation douloureuse. |
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Une fois que vos enfants sont conscients des dangers qui les guettent directement et savent réagir, c'est à vous de les protéger de façon active ou passive lorsqu'ils sont en votre compagnie : dans la maison, en tant que piéton ou passager de votre voiture...
A la maison
En cas de blessure par objet ou d'empoisonnement par liquide, écartez de l'enfant la cause du problème pour éviter le suraccident. Surveillez votre enfant et téléphonez en urgence (au Smur, à l'hôpital, à votre médecin ou au Centre antipoison). Ces spécialistes vous donneront les premiers conseils, en attendant l'arrivée des secours.
Dans la circulation
Les enfants sont vulnérables dans un environnement inadapté à leurs capacités et il faut agir pour les protéger et les éduquer. Développer chez eux un comportement adapté et responsable contribue à améliorer leur sécurité immédiate et les prépareà devenir plus tard un conducteur soucieux de sa sécurité et de celle des autres.
C'est en tant que passagers de voitures que les enfants sont le plus souvent accidentés. Dès leur plus jeune âge, les petits piétons sont vulnérables dans la circulation, qu'ils soient accompagnés par leurs parents ou qu'ils aient échappé à leur surveillance. Jusqu'à 7-8 ans, les accidents augmentent pour diminuer ensuite progressivement. C'est donc entre 6 et 11 ans que le risque piéton est le plus grand.
6 ans est une étape décisive : en effet, après avoir quitté l'école maternelle, les enfants commencent à se déplacer seuls dans la circulation alors qu'ils ne peuvent encore maîtriser leur environnement. Leur vulnérabilité est liée essentiellement aux limites physiques, sensorielles et intellectuelles qui caractérisent cet âge.Entre 6 et 9 ans, c'est l'âge du véritable apprentissage de la voie publique où la marche à pied est presque le seul moyen de déplacement autonome.
Comment protéger ses enfants en voiture
50 % des enfants victimes d'accidents de la circulation le sont en tant que simples passagers, le plus souvent dans la voiture de leurs parents.
Les 2/3 des accidents ont lieu sur des trajets courts, à moins de 15 km du domicile, correspondant à des déplacements quotidiens : aller faire ses courses, à l'école ou pratiquer une activité culturelle ou sportive....
Un enfant accidenté sur 2, l'est en tant que passager de voiture. La négligence - coupable - des parents automobilistes n'y est pas pour rien puisque :
- moins d'un enfant sur 10 voyage protégé dans un dispositif de retenue,
- et un sur 4 dans une position réellement dangereuse en cas de choc.
Comment faire voyager les enfants ?
De la naissance à 9/10 mois (jusqu'à 4 kg environ) : coucher l'enfant dans un berceau rigide (un couffin est trop souple) placé sur la banquette arrière et fixé au dossier par les ceintures de sécurité, ou calé contre le siège avant de telle façon que le berceau ne soit pas éjecté vers l'avant. Le berceau doit être placé parallèlement aux sièges pour éviter tout tassement des vertèbres cervicales à la suite d'un choc frontal.
De 10 mois à 3/4 ans (jusqu'à 15/18 kg) : asseoir l'enfant dans un siège spécial fixe et l'y attacher. Le siège doit être homologué.
De 4 à 10 ans : faire porter à l'enfant un harnais spécial ou une ceinture normale trois points en prenant la précaution de surélever l'enfant avec un coussin épais pour que la ceinture soit adaptée à sa taille.
Après 10 ans : bien que les enfants puissent à partir de cet âge monter à l'avant, il est préférable de les faire voyager à l'arrière et de leur faire boucler leur ceinture de sécurité.
Tous les dispositifs de retenue doivent être solidement fixés aux points d'ancrage des ceintures. Une enquête révèle que dans 40 % des cas, les systèmes sont inefficaces en raison d'une mauvaise utilisation.
L'enfant n'est pas un adulte en miniature. Cela l'expose aux dangers d'une circulation conçue pour des êtres totalement formés et adultes. Sur le plan physique, au-delà des transformations les plus visibles (acquisition de la marche et de la parole, formation de son ossature...), c'est l'ensemble de son corps qui va se transformer. Pendant toute cette période, ses capacités perceptives restent limitées :
- Le champ visuel du jeune enfant est réduit de moitié. Jusqu'à 8 ans, son champ visuel correspond à peu près à la moitié de celui d'un adulte : l'enfant ne voit bien que ce qui est devant lui, son champ visuel est aussi limité par sa petite taille.
- L'enfant a du mal à percevoir les mouvements et à estimer les distances Avant 7 ans, il met 3 à 4 secondes pour distinguer une voiture à l'arrêt d'une voiture qui roule lentement.
- L'enfant ne localise pas bien les sons. Chez les jeunes enfants, l'ouïe est plus fine que chez les adultes. Mais il n'est pas en mesure de repérer précisément d'où provient vient le bruit. De plus, l'oil suit l'oreille dans la mauvaise direction.
L'inconscience de l'enfant est liée à sa faculté d'attention limitée. Elle vient aussi de ce qu'ils ne peuvent faire attention qu'à une seule chose à la fois. Dans la rue, leur attention est très souvent sollicités par la présence de leurs camarades, les devantures... au détriment de la circulation. Un enfant cherche toujours à se poser au centre de toute situation et à satisfaire ses propres besoins. |
